Communiqué de presse. Lundi 13 octobre 2008
SOLIDAIRES Cyclocity (Vélib à Paris, Vélov à Lyon, Toulouse, Marseille, Rouen,
Amiens….) première organisation syndicale dans la filiale vélo du groupe Decaux.
Durant une année nous avons montré la face cachée des vélos en libre service malgré une communication positive
et électoraliste des villes de Paris, Lyon, Marseille, Toulouse etc… :
- salaire au SMIC et travail à temps partiel
- véhicules dangereux et non sécurisés
- vêtements de travail non adaptés
- locaux, en particulier sur Paris, ne respectant pas les exigences du code du travail
- harcèlement moral et parfois physique des salariés par un encadrement dont le DRH est issu de la grande
distribution (Carrefour).
Amiens….) première organisation syndicale dans la filiale vélo du groupe Decaux.
Créé il y a juste 1 ans, quelques mois après la mise en place de la filiale du groupe Decaux, le syndicat Solidaires
Cyclocity a dû supporter les licenciements de ses deux créateurs en novembre 2007, des dizaines de licenciements des premiers salariés jugés trop remuants et deux procès devant les tribunaux de Neuilly et de Puteaux. Bien qu’ayant réuni 82 adhérent-e-s sur un effectif de 400 salariés réparti dans une dizaine de villes, le groupe Decaux a mené une véritable guerre contre notre syndicat allant, avec l’aide de la CGT Decaux, jusqu’à faire voter les salariés de Decaux publicité avec les jeunes de Cyclocity bien qu’un jugement du tribunal de Puteaux ait contesté cette démarche. La création, quelques jours avant le premier tour des élections, d’une liste indépendante prônant le sport et les bienfaits du vélo fut le dernier épisode des actions anti-syndicales d’un patron s’affichant, par ailleurs, régulièrement auprès du président de la république et du maire de Paris.
Cyclocity a dû supporter les licenciements de ses deux créateurs en novembre 2007, des dizaines de licenciements des premiers salariés jugés trop remuants et deux procès devant les tribunaux de Neuilly et de Puteaux. Bien qu’ayant réuni 82 adhérent-e-s sur un effectif de 400 salariés réparti dans une dizaine de villes, le groupe Decaux a mené une véritable guerre contre notre syndicat allant, avec l’aide de la CGT Decaux, jusqu’à faire voter les salariés de Decaux publicité avec les jeunes de Cyclocity bien qu’un jugement du tribunal de Puteaux ait contesté cette démarche. La création, quelques jours avant le premier tour des élections, d’une liste indépendante prônant le sport et les bienfaits du vélo fut le dernier épisode des actions anti-syndicales d’un patron s’affichant, par ailleurs, régulièrement auprès du président de la république et du maire de Paris.
Durant une année nous avons montré la face cachée des vélos en libre service malgré une communication positive
et électoraliste des villes de Paris, Lyon, Marseille, Toulouse etc… :
- salaire au SMIC et travail à temps partiel
- véhicules dangereux et non sécurisés
- vêtements de travail non adaptés
- locaux, en particulier sur Paris, ne respectant pas les exigences du code du travail
- harcèlement moral et parfois physique des salariés par un encadrement dont le DRH est issu de la grande
distribution (Carrefour).
Avec 45,78% des voix et 3 élus sur 5 au CE (CGT 37,34% et 2 élus, les « indépendants » 14,46%) sur
l’ensemble de la France. et 58,99% des voix et 4 élus sur 6 aux DP de Paris (CGT 40,29% et 2 élus), SOLIDAIRES s’avère être le premier syndicat dans la filiale Cyclocity, et majoritaire à Paris.
Sur les DP de Lyon, seule la CGT a pu présenter une liste (2 élus) après le licenciement de notre candidat (c’est
dans cette ville que le vote des salariés extérieurs à Cyclocity est le plus important).
l’ensemble de la France. et 58,99% des voix et 4 élus sur 6 aux DP de Paris (CGT 40,29% et 2 élus), SOLIDAIRES s’avère être le premier syndicat dans la filiale Cyclocity, et majoritaire à Paris.
Sur les DP de Lyon, seule la CGT a pu présenter une liste (2 élus) après le licenciement de notre candidat (c’est
dans cette ville que le vote des salariés extérieurs à Cyclocity est le plus important).
Le syndicat SUD « Commerces et Services » et sa section Solidaires Cyclocity remercient tous ceux et celles qui
nous ont soutenus durant cette année de « clandestinité » dans le groupe Decaux : les élus PCF et Vert de la mairie de Paris, les syndicats SUD du commerce (Virgin…) et de SUD-Rail (St-Lazare, Lyon et Toulouse), les Unions départementales SOLIDAIRES du 92 et de Paris, notre avocat Julien Rodrigue du barreau de Paris, les associations de lutte contre la publicité, Vélorution, etc.…et surtout Thibault Prenez et Driss Idrissi licenciés par Decaux pour activités syndicales et en procès afin de faire valoir leurs droits et être réintégrés dans l’entreprise.
nous ont soutenus durant cette année de « clandestinité » dans le groupe Decaux : les élus PCF et Vert de la mairie de Paris, les syndicats SUD du commerce (Virgin…) et de SUD-Rail (St-Lazare, Lyon et Toulouse), les Unions départementales SOLIDAIRES du 92 et de Paris, notre avocat Julien Rodrigue du barreau de Paris, les associations de lutte contre la publicité, Vélorution, etc.…et surtout Thibault Prenez et Driss Idrissi licenciés par Decaux pour activités syndicales et en procès afin de faire valoir leurs droits et être réintégrés dans l’entreprise.
Une conférence de presse est organisée le samedi 18 Octobre à 16h30 dans les locaux de SUD-Rail St-Lazare au 147 rue Cardinet 75017 PARIS.